Au pied de ce même village, la Fontaine de la Marthe aménagée en lavoir, a été dérivée pour grossir la Charraud et alimenter le moulin de la Combe. Le cours originel de la rivière disparaît ensuite totalement au dépend d’un petit canal qui dessert en série les moulins de la Frézanne, du Boisseau et de l’Andole.
La rivière traverse ensuite deux tronçons de vallée tourbeuse dans lesquels les sources turoniennes abondent entre l’Andole et le Plessis. Le moulin de la Maillerie annonce le bourg de Voeuil où la Charraud est à nouveau dérivée vers les fabriques de papier de l’Angoumois.
A partir de Voeuil, et ce jusqu’à Saint-Michel, les eaux de la Charraud seront en grande quantité détournées de leur cours naturel. En effet, ici elle ne va pas traverser, le long des 9 kilomètres de vallée, que des anciennes papeteries : Bourisson, Poulet, Cothiers, Moulin Neuf, Breuty, le Grand Girac, le Martinet et Saint-Michel.
Entre temps, à proximité des abris sous-roche du Sterling (commune de Voeuil), les cours hauts reçoivent en rive gauche de la vallée, les ruisseaux de la Font de Quatre Francs et de la Fontaine du Roc.